Le Service communication et presse de l’Archevêché a mis ses pas dans ceux d’un pèlerin de l’Octave. Voyons à quoi a ressemblé sa journée.

Notre pèlerin est arrivé à Luxembourg le samedi 10 mai, pour l’ouverture de l’Octave. Il a profité d’abord de la Nuit des Cathédrales pour visiter la cathédrale, avec l’aide des guides d’églises qui lui ont donné tous les détails qu’il souhaitait, et il a été particulièrement frappé par le grand coeur rouge, ex-voto géant suspendu à la tribune. 

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Les jours suivants, il décide d’arriver tôt. Heureusement pour lui, la journée de l’Octave commence également tôt, avec les laudes et la première messe célébrées à six heures et quart. Dans la ville encore endormie, il trouve à la cathédrale un petit groupe de fidèles, un prêtre disposé à ne pas ménager sa peine, des grands-clercs et un organiste dévoués, des sacristains sur le pied de guerre pour que rien ne manque.

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Après la messe, un petit-déjeuner est servi à côté de la crypte pour ceux qui se sont mis si tôt au service de leurs frères. Plusieurs bénévoles prêtent un soin maternel à la préparation de cet humble repas.

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Arrivé en ville à jeun, notre pèlerin décide d’aller se restaurer. Cela tombe bien, le Pilger-Café vient d’ouvrir les portes de sa tente. Il trouve là pain de l’Octave, beurre et confiture, muffins bleu ciel, couleur de la Vierge, thé ou café, mais également, un peu plus tard dans la matinée sans doute, bière de l’Octave. Les responsables du café le font asseoir et se mettent à son service avec un empressement affectueux.

Merci !

Ayant repris des forces, notre pèlerin va se promener du côté de Saint-Michel, du Sacré-Cœur ou encore de la chapelle du Glacis. Il rencontre là des groupes de pèlerins qui se préparent à venir en procession. Pour assurer leur sécurité, des motards sont toujours présents, indispensables, par exemple, pour traverser le boulevard Royal en toute sécurité.

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Revenu à la cathédrale, notre pèlerin a besoin de se rafraîchir un peu. Dans la cour intérieure, les lavabos sont toujours impeccables.

Merci !

Puis il s’installe dans la nef. Il peut ainsi se joindre à la prière de tous les groupes : paroisses, écoles, associations, ordres, communautés… Chaque célébration est différente, mais elles ont un point commun : chacun y met tout son cœur. Lecteurs, chanteurs, musiciens se sont exercés. Parfois une décoration spécifique a été créée. Les servants d’autel s’appliquent, parfois impressionnés de servir à la cathédrale, mais guidés avec bienveillance par les grands-clercs. Et tout cela aide notre pèlerin à faire monter sa prière vers le Ciel.

Merci !

Si nous sommes dimanche, notre pèlerin assiste à une messe pontificale solennelle, avec un programme musical exceptionnel. Mais quelle que soit la célébration, les cérémoniaires et les musiciens attachent la même attention aux détails pour que chaque liturgie soit belle et recueillie.

Merci !

Vers midi, la nef se vide. Les touristes, qui avaient été maintenus à distance pendant les offices, reprennent leur circulation, rappelés à l’ordre s’ils font trop de bruit, permettant à la cathédrale de rester un lieu de recueillement. Il faut de la délicatesse mais aussi une certaine fermeté pour discipliner les visiteurs et c’est une tâche ingrate pour ceux qui en sont chargés.

Merci !

Profitant du court laps de temps avant la reprise des célébrations, les caméristes de la statue de Notre-Dame Consolatrice des affligés font descendre la Vierge de sa niche dans l’autel votif et opèrent le changement de sa robe et de ses bijoux.

Merci !

C’est aussi le moment choisi pour réceptionner les nouvelles décorations florales et les installer, pour balayer le chœur qui doit toujours être impeccable, pour récupérer les papiers des précédentes célébrations qui traînent encore sur les chaises...

Merci !

En début d’après-midi, notre pèlerin va faire quelques achats. Sous la tente des livres, il trouve un large choix d’ouvrages et d’objets en rapport avec l’Octave. Sous la tente de la Mission, des objets équitables. Aux deux entrées de la cathédrale, quelques souvenirs, chapelet, mug, image de l’Octave, mais également le programme complet. Les bénévoles se relaient pour répondre à toutes les demandes.

Merci !

Un peu plus tard, notre pèlerin est impressionné par l’organisation nécessaire à l’installation des fauteuils roulants dans la cathédrale. C’est l’accueil des malades et des personnes âgées, pour lesquels le pèlerinage est un jour particulièrement important dans l’année. Soignants et bénévoles s’activent avec délicatesse.

Merci !

Pendant que, dans la nef, la célébration commence, notre pèlerin descend à la crypte. Là, dans le calme, un prêtre est disponible pour un entretien ou pour entendre sa confession.

Merci !

À 16 heures, c’est le grand moment du Salut du Saint-Sacrement, avec prédication. Les sermons de l’Octave forment autant de méditation qui portent l’Espérance.

Merci !

Pour ceux qui n’ont pas pu venir jusqu’à la cathédrale, tout est fait pour leur permettre de vivre à distance le temps de l’Octave. Le livestream en direct de la cathédrale retransmet toutes les célébrations et les photographes mettent en ligne le plus rapidement possible les photos de chaque journée.

Merci !

La soirée commence, mais la cathédrale est toujours ouverte. Notre pèlerin participe à la prière du rosaire, animé chaque soir par une communauté différente. Le chapelet est omniprésent pendant l’Octave, comme une prière perpétuelle qui monte vers la Vierge Marie.

Merci !

Du cœur du pèlerin d’Espérance monte un élan de gratitude pour tous ceux qui interviennent tout au long de ce beau temps de pèlerinage, pour la commission de l’Octave et pour la commission du Jubilé des 400 ans qui rendent tout possible, pour les célébrants, pour les communautés, pour les musiciens, pour ceux qui travaillent dans l’ombre et ceux que tout le monde voit tout le temps, pour les bénévoles et pour les fidèles. Et il a une pensée particulière cette année pour Gérard, qui a eu l’idée de créer le Pilger-Café et qui va bientôt prendre sa retraite.

Merci !