La journée a commencé, comme toutes celles de l'Octave, par les laudes et la première messe pour les pèlerins, à six heures et quart. La deuxième a été célébrée pour les amis du Camino de Santiago de Compostela.

À dix heures et quart, les louanges mariales ont préparé les coeurs à la messe pontificale qui a été célébrée par le cardinal Mario Grech, secrétaire général du synode. Son homélie a jeté une nouvelle lumière sur l'évangile de l'Octave que tous les fidèles connaissent si bien : Jésus, sur la Croix, donnant à Jean Marie pour mère et à Marie Jean pour fils. Au sujet de tous ceux qui sont présents autour de la Croix, le cardinal Grech a expliqué : "Ce qui est frappant, c’est qu’ils sont unis dans la souffrance. Ce n’est pas chacun pour soi. Ce n’est pas une solitude collective. C’est une souffrance partagée, une communion dans la douleur. Le Calvaire n’est pas seulement le lieu du sacrifice. C’est aussi le lieu de la compassion, Cum-passio, souffrir-avec. Le Calvaire est le sommet de l’empathie." Comme une conclusion des sermons de l'Octave de Mgr Leo Wagener, vous pouvez relire celui du cardinal Grech, que vous trouverez en bas de cette page. 

L'encadrement musical était exceptionnel, avec la Maîtrise Sainte-Cécile de la Cathédrale Notre-Dame de Luxembourg, mais aussi l'Ensemble de cuivres de la Musique Militaire Grand-Ducale. La direction a été assurée par Marc Dostert. Signalons encore Luc Nilles, chantre, et les organistes Paul Breisch, à l'orgue Haupt/Rieger, et Michel Krier, à l'orgue Westenfelder. Il n'en fallait pas moins pour terminer triomphalement les festivités des 400 ans de la dévotion à Notre-Dame Consolatrice des affligés. Commencé le 8 décembre dernier, le Jubilé a en effet pris fin officiellement ce dimanche, avec la procession de clôture de l'Octave.

La procession de clôture s'est ébranlée à quinze heures pour se terminer dans la cathédrale par le Salut du Saint Sacrement et c'était, dans les rues du centre-ville, comme un immense chapelet pour rendre grâce à Notre-Dame de Luxembourg. Chaque groupe de pèlerins, avec son style et sa spiritualité, du plus grand au plus petit, en fanfare ou dans le receuillement, apportait son témoignage de foi, tout comme la famille grand-ducale, au grand complet. 

Après deux semaines d'un temps magnfique, les averses ont imposé de reconduire à la cathédrale la statue de Notre-Dame Consolatrice des affligés un peu plus rapidement que d'habitude, et elle n'était donc pas présente lors du Salut du Saint-Sacrement devant le palais grand-ducal. Cela n'a pas empêché fidèles et touristes d'admirer les vêtements choisis pour l'occasion, en tissu lamé moiré jaune doré, rehaussé de broderies à fil d'or en relief appliqué et de dentelles aux encolures et dans le bas des robes. 

Ce matin, la messe de 8 heures a été célébrée aux intentions de Syprolux (Syndicat des Professions du Transport).

La célébration suivante a été préparée par la paroisse Regioun Iechternach Saint-Willibrord, avec l'appui des grands-clercs de la basilique d'Echternach et de très nombreux servants d'autel. L'abbé Francis Erasmy, recteur de la basilique, célébrait : "Nous manquons souvent de courage et d'espoir, mais confions à Notre Seigneur tout ce qui nous sépare de Lui, par l'intercession de la Vierge Marie."

Au même moment, c'est à la chapelle du Glacis que le groupe des pèlerins américains s'est retrouvé pour une messe célébrée par le cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, en présence de Mgr Fernand Franck, archevêque émérite, du chanoine Patrick Muller, vicaire général, et de Mgr Georges Hellinghausen. Une nouvelle bannière a été bénie, que vous pourrez admirer lors de la clôture. Ce temps de prière était particulièrement touchant pour ceux qui ont traversé l'Atlantique pour venir chercher leurs racines : "Il est très émouvant de marcher là où nos ancêtres ont marché, note une pèlerine. Je suis là avec mes trois enfants et j'ai aussi un petit-enfant aux États-Unis. La double-nationalité est un cadeau que nous nous transmettons de génération en génération." Une autre écrase une larme : "Hier j'ai été visiter les villages d'où viennent mes ancêtres. Quand j'ai vu les noms sur les panneaux, pour moi, c'était comme revenir à la maison." 

Après la messe du doyenné Osten préparée par la paroisse Musel a Syr Saint-Jacques, nouveauté de l'Octave de cette année, un temps de prière a été proposé aux motards par le chanoine Jean Ehret. Dans la cour de l'ancienne Bibliothèque Nationale, l'eau bénite a arrosé généreusement les bolides et leurs conducteurs. 

Une messe pour les personnes âgées a été célébrée à 15 heures, animée par les Chorales Réunies sous la direction de Sylvie Serra-Jacobs, avant le moment de prière des Bibers et des Louveteaux des Lëtzebuerg Guiden a Scouten.

Demain, dimanche de clôture de l'Octave et procession en présence du cardinal Mario Grech, secrétaire général du Synode. Retrouvez ici tous les détails de la journée de clôture.

Le moment le plus attendrissant de l'Octave, c'était aujourd'hui, avec le temps de prière de la Scuola Materna Cattolica Internazionale. Les petits sont venus à pied depuis leur école. Il aura fallu une trentaine de minutes à la procession pour arriver à la cathédrale. Le père Michael Cusack sait merveilleusement se mettre à la portée des enfants. 

En début de journée, le mouvement de la Prière des mères est venu en procession de la chapelle du Glacis, récitant le chapelet par petits groupes. Arrivées à la cathédrale, les mamans ont prié pour leurs enfants, et pour tous les enfants du monde, comme elles le font chaque semaine chez les unes ou chez les autres. Chacune a ensuite confié ses enfants au Seigneur, leurs prénoms étant écrits sur de petits ronds de papier blanc déposés dans des paniers au pied de l'autel. "Voir des femmes se réunir pour prier ensemble pour leurs enfants est un moment très spécial. Dans la joie, la peine et la douleur. Dans la prière, nous sommes toutes unies, c'est un message très important pour le monde" témoigne une maman. (*)

Venus en grand nombre, les pélerins belges des doyennés Arlon, Nord-Ardennen, Bastogne, Beauraing, Bertrix, Marche, Neufchâteau et St-Hubert ont assisté à la messe de onze heures et quart et au Salut marial à quinze heures. "Aujourd'hui nous sommes tous un peu luxembourgeois, fait remarquer le célébrant. Depuis des années, nous avons tissé ensemble un chemin de prière, d'amitié, de miséricorde et de consolation."

Le chanoine Jean Ehret a célébré ce soir la messe de la commuanuté italienne, et la cathédrale a été animée par un souffle tout transalpin. La chorale, dirigée alternativement par l'une ou l'autre, et les instruments ont fait merveille. Notons, parmi les concélébrants, un prêtre venu de Rome, de la paroisse de Monseigneur Hollerich (qui, en tant que Cardinal, s'est vu confié une paroisse romaine).

Moment de grâce de l'Octave, le rosaire du soir a été magnifiquement chanté par la Maîtrise Sainte-Cécile de la cathédrale. 

* Si vous voulez rejoindre un groupe de Prière des mères, vous pouvez prendre contact ici.

Il est toujours très gai de commencer la journée d'Octave avec des jeunes ! Ce matin, ce sont les Écoles européennes qui ont investi la cathédrale pour la messe célébrée pour eux par le cardinal Jean-Claude Hollerich, avec frère Jean-Luc Pinalie et l'abbé Richard Atchadé. Les Écoles avaient mis sur pied pour l'occasion une chorale de jeunes qui a animé joyeusement la célébration. "Jésus est venu dans ce monde de solitude avec une mission, apporter l'Amour, a rappelé Mgr Hollerich dans une homélie au cours de laquelle il est passé d'une langue à l'autre. 'Comme mon Père m'aime, Je vous aime' a dit Jésus. C'est le même amour qui règne entre les trois personnes de la Trinité et celui que Jésus donne à chacun de nous." Les élèves qui avaient demandé au début de la célébration au Cardinal qu'il leur parle du conclave ont été récompensés : Mgr Hollerich a proposé de rendre visite aux classes de religion dans les semaines qui viennent, provoquant des réactions enthousiastes dans la jeune assemblée !

Deux messes ont ensuite été célébrées à 11 heures 15. Dans la nef de la cathédrale, les petits enfants des paroisses Clierf Saint-Benoît, Ëlwen-Wäiswampich Saint-François et Wëntger Sainte-Famille, chantaient leur joie et leur amour de la Vierge Marie. En parallèle, dans la crypte, la messe pour les opérés du coeur qui rendaient grâce.

À 14 heures, la messee est préparée par l'Action Catholique des Femmes du Luxembourg, qui organise avec fidélité les messes des Votum Solemne, au cours desquelles nous renouvelons le voeu de consécration à la Vierge Marie de la Ville (10 octobre) ou du Pays (20 février).

Comme chaque jour, adoration à 13 heures à la chapelle du Glacis et prédication de l'Octave à 16 heures.

La deuxième bénédiction des enfants de l'Octave a eu lieu cet après-midi à 17 heures à la cathédrale. Sonja Sartorius et Christine Marx font une nouvelle fois des merveilles pour animer la prière des petits et leur raconter l'histoire de l'Octave. Le chanoine Tom Kerger, curé de la cathédrale, sait à merveille se mettre à leur niveau. Guitare et flûte égayent le O Mamm, léif Mamm. "Jésus partage avec nous sa Maman et Elle est toujours avec nous", explique Mgr Hollerich, qui fait applaudir la Vierge Marie.

La communauté hispanophone célèbre la dernière messe du jour, avant le rosaire pour la paix "Schengen sans frontière".

Jusqu'à vendredi, la Consolatrice porte une robe en lamé de soie doré, avec du tissu bleu pour les médaillons. Il s'agit d'un don de 1939 de la famille Heisburg-Ruckert.

Après les laudes et la première messe, à six heures et quart comme tous les matin, une messe pour la paix a été célébrée à huit heures et demi.

À neuf heures et demi, l'association Vie Naissante a prié pour le respect de la vie, de son commencement à sa fin naturelle. Alors que l'avortement et l'euthanasie ne cessent de se développer dans nos sociétés occidentales, la défense de la dignité humaine est plus que jamais un sujet fondamental pour les chrétiens. Le cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, a tenu à célébrer lui-même cette messe : "En tant que votre évêque, je veux vous dire officiellement un grand merci pour votre témoignage qui est si important pour notre temps." (notre photo) Le chanoine Patrick Muller, vicaire général, et l'abbé Théo Klein, SCJ, aumônier du groupe de consultation de Vie Naissante, concélébraient, tandis que Jos Majerus, à l'orgue, accompagnait la chorale dirigée par Tom Osborne.

À onze heures et quart, la messe est célébrée dans la cathédrale pour les pèlerins des espaces pastoraux allemands de Bitburg, Neuerburg et Prüm et pour ceux du doyenné belge de Saint-Vith. Les mêmes se retrouvent à la crypte à quatorze heures pour le salut marial.

Quelques instants plus tard, à quatorze heures trente, dans la cathédrale, les lycéennes de l'école Sainte-Anne d'Ettelbruck ont animé gaiement leur célébration placée sous la devise "Be a Hero". Musiciennes et chanteuses ont mis tout leur coeur à porter la prière de leurs camarades, dans une cathédrale pleine jusqu'aux derniers rangs.  

Comme chaque jour, adoration à 13 heures à la chapelle du Glacis et prédication de l'Octave à 16 heures à la cathédrale.

Une prière de solidarité était proposée à dix-sept heures, regroupant des personnes de tous horizons, en présence de Mgr Hollerich. En introduction à la prière, celui-ci a cité le cas d'un migrant africain qui lui a demandé, après la mort du pape François : "Qui va nous aimer maintenant ?". À cette question touchante, le Cardinal a simplement répondu : "D'abord Dieu, et puis la Vierge Marie." Au pied de l'autel, on peut méditer sur un tableau peint par l'abbé Nico Weiler, qui représente deux mains ouvertes tendues vers le Père. Marie-Christine Ries explique la toile : "Ces deux mains avouent que j'ai besoin de l'autre, que je peux montrer ma faiblesse, que je suis prêt à exprimer mes sentiments, à accueillir de l'aide ou un bon conseil, à accepter que quelqu'un prenne soin de mes faiblesses." 

À 18 heures, on a pu suivre la messe de pèlerinage des paroisses Rammerech Saint-Valentin et Atertdall Sainte-Claire, du doyenné Zentrum, célébrée par frère Antoine Do, qui a été ordonné prêtre samedi dernier, et concélébrée par le père Jean-Jacques Flamang, le père Jacques Bagnoud et le père Vincent Billot. Ce dernier a prêché à hauteur d'enfant pour les nombreux jeunes pèlerins des paroisses, qui ont offert un bouquet à la Consolatrice.

La journée s'est achevée dans la douceur de la cathédrale à la nuit tombante, avec le rosaire animé par le Mouvement des Focolari. 

La première messe de la journée a été célébrée pour la Legio Mariae et la Mission de l'Immaculée, par le chanoine Claude Bache. 

La paroisse Dikrich Le Bon Pasteur a pris place dans la nef à 9 heures 30, sous la houlette de l'abbé Romain Richer. Alors que les célébrations se déroulent depuis hier aux pieds de la Consolatrice revêtue d'une robe confectionnée en 1893 par les soeurs de la Congrégation de Notre-Dame à la demande de Madame Kühlen (la maison d'édition et d'imprimerie B. Kühlen réalisait à l'époque des chromolithographies de la Consolatrice), le curé-doyen adjoint pour le doyenné « Zentrum » a centré son homélie sur le rôle du vêtement, indicateur culturel et émotionnel. Les changements de robe de la statue de la sainte patronne du Luxembourg sont le signe que la Vierge est en chemin avec nous, qu'elle marche avec nous. 

À 11 heures et quart, les paroisses Parc-Our Saint-Nicolas, Wooltz Saints-Pierre-et-Paul et Öewersauer Saint-Pirmin arrivent en pèlerinage. "Que Notre-Dame soit un modèle pour que nous soyons des pèlerins d'Espérance", prêche l'abbé Jeannot Gillen, curé-modérateur. L'abbé Diego De Lima, qui a été ordonné samedi dernier, concélébrait.

Puis l'ambiance devient particulièrement festive avec le pèlerinage des personnes âgées et son choeur de Gospel, à partir de 14 heures, avec l'aide des foulards blancs des Lëtzebuerg Guiden a Scouten et de Josiane Mirkes, de la pastorale de la santé. Le choeur en toges violettes et son orchestre occupent la moitié de la première partie de la nef. De l'autre, un public conquis. 

Comme chaque jour, adoration à 13 heures à la chapelle du Glacis et prédication de l'Octave à 16 heures à la cathédrale.

En fin de journée, c'est à la communauté polonaise qu'il est revenu de célébrer la dernière messe. Demain, nos frères et soeurs de Belgique et d'Allemagne seront parmi nous !

Une large délégation de collaborateurs de l'Église s'est réunie ce matin à la chapelle du Glacis pour un temps de prière, avant de partir en pèlerinage vers la cathédrale. Le temps d'un chapelet à travers le parc et la ville, à l'heure des livraisons, pour témoigner de notre attachement à la Vierge Consolatrice des affligés. À l'occasion de la messe célébrée pour le Chapitre Cathédral, le Conseil Épiscopal, le Centre Jean XXIII, la LSRS, le CFD, les séminaires, la Curie diocésaine et d'une manière générale pour tous les collaborateurs ecclésiaux, quatre nouveaux chanoines honoraires, nommés par notre Archevêque en la date du 17 mai, solennité de la Consolatrice des Affligés, ont été investis et ont reçu de la main du prévôt du Chapitre cathédral, Georges Hellinghausen, leur mozette et le décret archiépiscopal qui les concerne.

À 11 heures 15, les moines bénédictin de l'abbaye de Clervaux ont célébré la messe avant de chanter la prière de none à 14 heures à la crypte. Il est toujours émouvant de voir leurs humbles tuniques noires qui contrastent avec les ors de l'autel votif, aux pieds de la Consolatrice.

Ambiance familiale à 14 heures 30, pour la messe dite pour les Oeuvres de la Congrégation des Soeurs de Sainte-Élisabeth. Personnes âgées, handicapées, mais aussi jeunes accompagnant leurs grands-parents ou venant simplement à l'écoute de nos anciens, formaient une assemblée chaleureuse et aimante. Une chorale créée pour l'occasion réunissait collaborateurs et bénéficiaires, sous la houlette de Laurianne Kedad. Violon et flûte traversière soutenait le chant. À l'issue de la célébration, un goûter était offert sur le parvis. En dehors de l'Église, combien de lieux existent encore où un tel accueil est possible ?

La journée s'est terminée par la messe pour la communauté anglophone, qui s'est séparée sur des paroles fortes de frère Michael Cusack : "Où que nous allions, nous emmenons avec nous la joie de l'Évangile !"

Enfin, le rosaire du soir a été animé par la commission diocésaine Fra an der Kierch, mettant en valeur quatre visages de femme, quatre "pèlerines d'Espérance". Maria est aide à domicile pour Caritas en Ukraine. Soeur Anne Lécu est médecin généraliste dans la prison de Fleury-Mérogis en France. Carolina et Rosamaria animent LuxYouth, la pastorale des jeunes du diocèse. Marthe Wandou, au Cameroun, aide les femmes à se reconstruire quand elles ont été victimes de violence. Enfin, la cinquième dizaine a été priée pour toutes les femmes qui donnent de l'espérance aujourd'hui.

Retrouvez ici le sermon prononcé à 16 heures par Mgr Leo Wagener, évêque auxilaire, au cours du salut du Saint-Sacrement.

Les dimanches de l'Octave sont toujours des moments particulièrement intenses. Ce 18 mai n'y déroge pas ! Après la première messe de 6 heures 15, c'est l'Ordre Sacré Militaire Constantinien de Saint-Georges qui s'est réuni dans la cathédrale. 

À Rome, cette journée est historique, avec la messe du début du pontificat de Léon XIV, 267ème évêque de Rome, successeur de l'apôtre Pierre. Le cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, s'étant envolé pour Rome hier juste après avoir célébré les ordinations, c'est Mgr Leo Wagener, évêque auxiliaire du diocèse, qui a célèbré à 10 heures 30 une messe pontificale chantée par le chantre Cédric Latz et la maîtrise de la cathédrale dirigée par Marc Dostert. Maître Paul Breisch était au grand-orgue et son fils Charel à l'orgue Westenfelder. Pour marquer le début du pontificat de Léon XIV, l'hymne du Vatican a été entonné par la maîtrise à la fin de la célébration.

À midi, les fidèles ont été nombreux à accueillir avec lui les pèlerinages des ânes et celui des cyclistes, les premiers arrivant du parc Laval, les seconds de Betsdorf ! Une messe célébrant l'encyclique Laudato si' a été célébrée à 12 heures 15 à la crypte pendant que dans la nef l'assemblée priait aux intentions des Luxembourgeois en Amérique. À noter que ces cousins d'outre-Atlantique seront présents dans quelques jours au Luxembourg. Le samedi 24 mai à 10 heures, à la chapelle du Glacis, la messe sera célébrée pour le groupe des pèlerins américains.

Après un moment artistique réunissant flûte et clavecin, à 14 heures 30, les célébrations ont repris à 16 heures avec deux messes de la paroisse Lëtzebuerg Notre-Dame, pour le secteur Ouest d'une part, et pour les secteurs Nord et Centre d'autre part.

Enfin, à 19 heures 30, les époux sont venus nombreux à la messe avec bénédiction des couples célébrée par Mgr Leo Wagener, évêque auxiliaire de Luxembourg.

Les ordinations célébrées ce samedi matin à la cathédrale, en la solennité de Notre-Dame Consolatrice des affligés, sont l'aboutissement d'un long temps de prière commencé la veille par la messe pour les vocations et par la veillée de prière qui l'a suivie. Pour l'occasion, les caméristes de la Consolatrice ont choisi l'une de ses robes les plus somptueuses, celle dite "Schintgen", en tissu lamé or et jaune. Jour de joie pour l'Église du Christ qui est au Luxembourg ! Notre diocèse compte désormais un diacre et deux prêtres supplémentaires. 

À peine la foule présente pour les ordinations était-elle sortie de la cathédrale que les Europa Scouten vu Lëtzebuerg, qui arrivaient en procession de la chapelle du Glacis, ont pris place dans la nef. "Quel est le plus beau mot que l'on peut dire à Dieu ? leur a demandé le père Tom Kerger, curé de la cathédrale, dans son homélie. C'est 'oui'." Un enseignement à retenir pour tous ces jeunes qui témoignaient fièrement de leur foi.

En début d'après-midi, les paroisses Dräilännereck Musel a Ganer Saint-Nicolas et Iewescht Syr Saint-Esprit ont préparé la messe célébrée pour le doyenné "Osten".

L'atmosphère était plus grave à 15 heures 30 pour la messe pour les victimes du nazisme, les déportés et les prisonniers politiques. Nous avons dit que la robe de la Consolatrice choisie pour les ordinations était particulièrement somptueuse. Il faut savoir qu'une petite plaque dans le bas de la robe porte la mention À la Vierge miraculeuse consolatrice des affligés - Les enfants de Marie de la Glazelle - Caroline, Joséphine, Fanny Schintgen - Remich, le 11 novembre 1918, armistice. Un écho mémoriel pour toutes les victimes de guerre, alors que trois jubilés ont été rappelés : les 80 ans de l'Armistice de 1945, les 75 ans de la déclaration Schuman et bien sûr les 400 ans de l'Octave. À la fin de la célébration, le Ons Heemecht a vibré dans la nef, entonné par la Chorale des Exilés. 

Plus tard dans la journée, les pèlerinages en étoile ont amené les familles jusqu'à la cathédrale depuis le Sacré-Coeur (PT), l'église Saint-Jean du Grund (FR), Saint-Michel (EN) ou la chapelle du Glacis (LU). Un moment de prière a réuni les quatre groupes aux pieds de la Consolatrice.

Tout au long de l'après-midi, dans la cour intérieure de la cathédrale, l'ErwuesseBildung proposait aux jeunes pèlerins un atelier pour confectionner leur propre bâton de marche. Laines de toutes les couleurs, perles et coquille Saint-Jacques. Pourquoi une coquille ? Les explications sont nombreuses, mais l'une est particulièrement appréciée des enfants : la coquille peut servir de récipient pour boire de l'eau facilement aux ruisseaux rencontrés le long du chemin. Au même moment, dans la tente des livres, Marc Schoentgen dédicacait son livre dédié à l'autel votif. 

À 18 heures, les premiers commununiants du secteur Sud de la paroisse Lëtzebuerg Notre-Dame étaient à l'honneur, au premier rang de la nef. 

Enfin, la messe en rite greco-catholique a réuni la communauté ukrainienne.

"L'engagement est nécessaire pour rapprocher les gens de l'amour de Dieu", les mots de l'abbé Romain Richer ont salué le travail des associations d'inspiration chrétienne engagées dans la société, lors de la messe de 8 heures, en présence d'une délégation de l'Odre Souverain de Malte, de Premier Secours de l'Ordre de Malte Luxembourg et de Kolping Luxembourg.

La journée est particulièrement jeune à la cathédrale ! Dans la matinée, deux messes pour les lycéens de l'École Privée Fieldgen. Puis, en début d'après-midi, le cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, a acceuilli place Clairefontaine le pèlerinage de l'Athénée et des Lycées de la Ville de Luxembourg. Venus en procession depuis le campus Geesseknäppchen, derrière la fanfare de l'Athénée à laquelle s'était jointe la classe de 7ème "musique", les jeunes ont, comme chaque année, receuilli un franc succès auprès des passants, des touristes et des pélerins. Les différentes pièces liturgiques de la célébration étaient l'oeuvre d'un jeune compositeur, sur le thème "latin meets jazz".

À 18 heures, la messe a été célébrée par notre archevêque pour une intention cruciale pour l'Église : les vocations. Il était émouvant de voir autour de l'autel frère Antoine Do, SCJ, et Leonardo Pulia, qui seront ordonnés demain, l'un prêtre et l'autre diacre en vue du sacerdoce. "Nous avons besoin de prêtres, de diacres, de femmes et d'hommes qui s'engagent dans l'Église, a insisté Mgr Hollerich au début de la célébration. Les ordinations de demain sont un cadeau de Dieu pour notre Église."

Le soir, une veillée de prière pour les vocations a été organisée pour permettre aux fidèles de confier au Seigneur les trois candidats à l'ordination de samedi : Leonardo Pulia, futur diacre, Diego Reinaldo De Lima et frère Antoine Do, SCJ, futurs prêtres. Présidée par le chanoine Patrick Muller, vicaire général, en présence de Mgr Leo Wagener et en union de prière avec Mgr Hollerich, la veillée a été l'occasion d'entendre les témoignages de trois prêtres : le père Luigi, directeur spirituel du Séminaire Redemptoris Mater, le père Théo Klein, SCJ, accompagnateur spirituel des diacres permanents, et le père Gabriel, SJ, directeur spirituel du Grand Séminaire de Luxembourg. Puis chacun a été invité à déposer aux pieds du Saint-Sacrement exposé un lumignon représentant sa prière pour la vocation d'une personne particulière. 

Aujourd'hui, Notre-Dame Consolatrice des affligés est en rose. Sa robe et celle de l'Enfant Jésusont été confectionnées dans un satin de soie rehaussé de broderies. Il est particulièrement émouvant de savoir que Mathilde Kinsch, institutrice en arts ménagers, a signé son travail dans la doublure de la robe de la Vierge : Jesus Maria ich liebe Euch. Le don en a été fait en octobre 1966, à l'occasion du tricentenaire de l'élection de la Vierge Marie comme Patronne de la Ville de Luxembourg. Le rose délicat des vêtements de la Mère et de l'Enfant est mis en valeur par la décoration florale installée hier par le Lycée Technique Agricole, merveilleux mélange de compositions de lys et de topiaires en lierre. Tout est prêt pour accueillir avec tendresse les malades et les personnes à besoins spécifiques qui viendront pour le Salut pontifical et l'oction des malades.

Ce matin le premier pèlerinage était celui de la paroisse Äischdall-Helpert Saint-Willibrod, à 9 heures 30.
Pour le doyenné Süden-Osten, les paroisses Hesper-Réiser-Weiler Disciples d'Emmaüs, Beetebuerg-Fréiseng Saint-André, Diddeleng Saint-Martin et Käldall Notre-Dame des Mineurs ont préparé deux messes, la première à 11 heures 15, pour les adultes, la seconde à 18 heures, pour les enfants, arrivés en procession depuis la Cité Judiciaire. Un mot d'ordre issu du livre d'Isaïe : "Élargis l’espace de ta tente" (Isaïe 54,2) était au coeur des deux célébrations, mot d'ordre illustré par une petite tente dorée grande ouverte à côté de l'autel. 

Dès 15 heures, les malades et les personnes à besoins spécifiques ont été accueillies par Josiane Mirkes, responsable diocésaine de la pastorale de la santé, Milly Hellers, assistante pastorale, Marie-Josée Frank, vice-présidente de Vie Naissante, et l'abbé Carlo Morbach pour la récitation du chapelet, préparant ainsi les coeurs avec simplicité à la réception de l'onction des malades. À 16 heures, l'homélie de Mgr Leo Wagener, évêque auxiliaire et prédicateur de l'Octave cette année, s'appuie sur la lettre de saint Paul aux Romains : « J’en ai la certitude : rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur. » Après le salut du Saint-Sacrement, le cardinal Jean-Claude Hollerich, Mgr Wagener et une dizaine de prêtres du diocèse sont descendus dans la nef pour aller, avec l'aide des Foulards Blancs des Lëtzebuerg Guiden a Scouten, au devant de tous ceux qui souhaitaient recevoir l'onction des malades. 

À 20 heures, la prière de Taizé a terminé la journée.

La première messe du jour a été célébrée par Monseigneur Fernand Franck, archevêque émérite de Luxembourg, pour l'Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Dans son homélie, le chanoine Claude Bache, cérémoniaire ecclésiastique de l'Ordre au Luxembourg, a insisté sur le fait de ne pas garder pour nous, chrétiens, la consolation reçu de la Vierge Marie, mais au contraire d'en être les témoins dans le monde. 

Le pèlerinage des enfants des écoles Sainte-Sophie a ensuite pris place dans la nef, pour la messe célébrée pour eux par frère Jean-Luc Pinalie, leur aumônier. Après une présentation de l'encyclique Laudato si', les élèves ont expliqué les initiatives mises en oeuvre par leur école, et en particulier l'installation de ruches et la plantation de fleurs. Le résultat est bien tangible puisque Sainte-Sophie récolte maintenant son miel ! Et les abeilles ne produisent pas seulement du miel, ont expliqué les jeunes, mais aussi de la cire, celle des "bougies qui symbolisent la lumière venue dans le monde avec Jésus". À la fin de la célébration, le cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, a tenu à remercier particulièrement le petit choeur de cinq jeunes chanteurs qui a animé la messe avec talent.

À 11 heures 15, la messe pour le Conseil communal et les habitants de la Ville de Luxembourg a été célébrée par l'abbé Tom Kerger, curé de la cathédrale, en présence de Lydie Polfer, bourgmestre de la Ville, et de nombreux employés communaux. Une messe-concert qui attire bien au-delà du cercle des catholiques, grâce à l'interprétation de plusieurs formations du Conservatoire de la Ville de Luxembourg. La Chorale mixte, toujours fidèle à l'Octave, dirigée par Marc Dostert, était accompagnée cette année de l'orchestre Estro Armonico, sous la direction de Jehanne Strepenne, et du Youngbrass, sous celle de Georges Soyka. Marc Loewen était à l'orgue. 

Une prière pour la Paix a réuni une trentaine de personnes sur le parvis pour un temps de réflexion avant de descendre à la crypte. 

Le chapelet a été prié à 14 heures 30 avec les Missionnaires de l'Immaculée Père Kolbe. 

Deux temps d'adoration, l'un à la chapelle du Glacis à 13 heures et l'autre à 17 heures à la cathédrale, devant l'autel votif.

À 18 heures, la cathédrale a accueilli le pèlerinage de la paroisse Ettelbréck Sains-Pierre-et-Paul avant un dernier rosaire à 20 heures.

La première messe de ce mardi 13 mai a été célébrée par l'abbé Léon Weber aux intentions des familles. 
Puis les lycéennes de l'École privée Marie-Consolatrice ont pris place dans la cathédrale. Un petit groupe a commencé par placer cérémonieusement sur l'autel les signes visibles de notre foi, le cierge allumé de notre prière, la Bible et la Croix. Tout au long de la célébration, la chorale de l'école a déployé son talent pour animer les coeurs, des chants les plus dansants jusqu'au traditionnel O Mamm, léif Mamm qui a clôturé la messe. Comme l'a dit Mgr Leo Wagener, évêque auxiliaire de Luxembourg, n'oublions jamais la personne la plus importante de notre vie, notre Mère du Ciel.

Parties en procession de la chapelle du Glacis, l'Armée luxembourgeoise et la Police Grand-Ducale sont arrivées peu après 11 heures à la cathédrale, le temps d'installer les instruments et de mettre en place la chorale pour la messe célébrée par le padre Nicolas Wenner, aûmonier général de la Force Publique. La célébration était présidée par le cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, avec Mgr Leo Wagener, évêque auxiliaire, en présence du Premier ministre Luc Frieden et du chef d'état-major de l'Armée luxembourgeoise, le général Steve Thull. Cette année encore, l'office a été animé par deux ensembles de la Musique Militaire. Dans la nef, la chorale et les solistes étaient placés sous la direction de l'adjudant-major Monique Bernotte, tandis que le lieutenant-colonel Jean-Claude Braun dirigeait les musiciens sur la tribune. La prière des forces armées s'est élevée dans la cathédrale pour les soldats engagés dans des conflits partout dans le monde.

En début d'après-midi, la bénédiction des enfants a réuni plusieurs dizaines de bambins aux pieds de la Consolatrice pour un temps de prière à leur mesure. Pour ceux qui ne pouvaient pas être présents, un deuxième rendez-vous est prévu le jeudi 22 mai à 17 heures dans la cathédrale.

À 18 heures, la messe pour le doyenné Zentrum a été préparée par les paroisses Miersch Saint-François et Mëllerdall Saint-Michel. Les enfants de la catéchèse, venus en grand nombre, avaient colorié des images de la Consolatrice qui décoraient naïvement les marches de l'autel. Puis, la communauté lusophone est arrivée en procession depuis l'église du Sacré-Coeur pour fêter Notre-Dame de Fatima, en ce jour anniversaire de la première apparition de la Vierge Marie aux petits bergers, et en union de prière avec les 250.000 personnes réunies à Fatima.

Les habitués des laudes et de la messe célébrée à 6 heures 15 tous les jours de l’Octave ont retrouvé ce matin leurs habitudes. Peu nombreux, mais fidèles (dans tous les sens du terme), ils apprécient l’intimité de ce moment, avant que la foule des grands pèlerinages, et celle des touristes, emplissent la cathédrale.

« La paix soit avec vous tous! », la première salutation du Christ ressuscité a également été celle du Saint-Père, Léon XIV, apparaissant à la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre le jour de son élection. À 8 heures, la messe a été célébrée pour la paix. La paix que nous demandons, comme le dit le Pape : « C’est la paix du Christ ressuscité, une paix désarmée et une paix désarmante, humble et persévérante. Elle vient de Dieu, de Dieu qui nous aime tous inconditionnellement. »

La messe pour la vie consacrée a ensuite été célébrée par le père Théo Klein, SCJ, en présence des représentants de toutes les communautés religieuses du diocèse.

Puis les pèlerins mosellans sont arrivés en procession, partis de la chapelle du Glacis derrière Mgr Philippe Ballot, archevêque-évêque de Metz. La célébration, animée par la maîtrise de la cathédrale de Metz, en toges d’un rouge profond, a été profondément joyeuse. Les liens entre le diocèse de Metz et le diocèse de Luxembourg ont été rappelés par Mgr Ballot comme par le cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg. « La ville de Thionville a signé l’acte par lequel le Duché de Luxembourg a élu Notre-Dame Consolatrice des affligés comme sa patronne », a rappelé ce dernier avant d’évoquer la figure du vénérable Robert Schuman, français né au Luxembourg et de langue maternelle luxembourgeoise.

À 16 heures, Mgr Leo Wagener, notre évêque auxiliaire, qui prêche l’Octave cette année, a donné son premier sermon, que vous pouvez retrouver ici en audio et en version texte.

La dernière messe de la journée a été préparée par les paroisses Bartreng-Stroossen Saint-Jean XXIII, Mamerdall Saint-Christophe, Steesel-Walfer Sainte-Trinité et Leideleng Saint-Corneille. Pour l'occasion, les grands-clercs accueillaient à leurs côtés les jeunes servants d'autel venus en pèlerinage. Avec un choix de chants particulièrement simples et joyeux, la chorale a su entraîner l'assistance ou l'enchanter, comme avec le chant à la Vierge entonné a cappella et à plusieurs voix. 

Le chapelet du soir a été animé par Missio Luxembourg.

Tout juste rentré de Rome, le cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, a tenu à se remettre immédiatement au service de son troupeau. C’est ainsi qu’il a accueilli le pélé des jeunes et célébré pour eux la messe de 7 heures 30 en ce premier dimanche de l’Octave. Ces adolescents qui sont en train de prendre en main leur foi adulte vont former la génération Léon XIV !
Plusieurs routes avaient convergé vers la cathédrale. Certaines étaient parties samedi soir, comme celle de la pastorale des jeunes, qui réunissait une soixantaine de pèlerins, ou celle des Lëtzebuerger Guiden a Scouten, dont vingt-deux membres ont marché dans le cadre de leur formation de futurs chefs. D’autres itinéraires avaient démarré au petit matin, comme celle venant de l’église de Walferdange. Réunis dans la cathédrale, tous les groupes ont prié pour le Pape. Monseigneur Hollerich a commencé son homélie en évoquant son expérience du conclave : « Mercredi soir et jeudi, j’étais donc avec 132 autres cardinaux dans la chapelle Sixtine pour élire le Pape. C’est beau d’être dans cette chapelle, devant la fresque représentant le Jugement dernier. Avant chaque vote, chacun doit prêter serment qu’il agit selon sa conscience. Cela fait quelque chose en nous. Nous sommes tous convaincus que ce geste d’élection devant le Christ juge est une responsabilité confiée par Dieu. Je me suis dit à ce moment-là que mon geste avait un rapport avec ma vie éternelle. Mais en réalité tout ce que nous vivons a une valeur d’éternité. Et heureusement Jésus n’est pas seulement un juge, mais avant tout un Bon Pasteur. »

À 10 heures 30, la messe du Peuple de Dieu a réuni une large communauté multiculturelle, saluée par Mgr Hollerich : « Notre peuple est constitué de langues et de cultures différentes et nous pouvons célébrer ensemble ». Un groupe de pères jésuites étaient venus concélébrer, en mémoire du père Jacques Brocquart, sj, initiateur de la dévotion à Notre-Dame Consolatrice des affligés. "C'était une très belle célébration, témoigne un fidèle à la sortie. J'apprécie la vitalité de notre Église."

Pendant ce temps, la Communauté de Vie Chrétienne (CVX) pèlerinait dans la Ville. Parti de la gare de Luxembourg, le petit groupe a commencé par s’arrêter aux CFL pour le témoignage d’un membre de la CVX qui y travaille. Une deuxième étape l’a emmené à la maison Paula Bové, qui accueille des femmes en détresse, pour le témoignage de sœur Myriam Ney. Après une halte à l’exposition jardinière LUGA – Luxembourg Urban Garden, les pèlerins ont découvert le Lieu d’initiatives et de services des étudiants au Luxembourg (LISEL). La cinquième et dernière visite avant la messe à la cathédrale a été pour la Weltbuttek de la rue Louvigny, où Lotty Collet a pu témoigner de la mise en valeur des « fruits de la terre et du travail des hommes ».

La musique était à l'honneur pour ce premier dimanche de l'Octave, avec un moment artistique proposé par le Brass-Band du Conservatoire de la Ville de Luxembourg. Au programme : Gustav Holst, Frode Alnaes, Eric Whitacre et Karl Jenkins, sous la direction de Philippe Schwartz.

Dans l’après-midi, une messe a été présidée par Monseigneur Leo Wagener, évêque auxiliaire du diocèse et aumônier des Foulards Blancs, pour les cinq communautés Foi & Lumière du pays, Fireneen (Minett), Aurôre (Steesel), Espérance (Miersch), Reebou (Ettelbréck), Sonneblumm (Hengescht) ainsi que pour les amis de l’Arche. L’occasion d’une messe joyeuse, toute en gestes et en musique. À la fin de la messe, Mgr Wagener encourage les fidèles à se dire les uns aux autres "le Seigneur est avec toi". Un exercice de mise en pratique de l'Espérance !

Musique à nouveau à 18 heures avec la messe pour l’Union Saint Pie X (fédération nationale des chorales d’Église). Sous la direction de Marc Juncker et avec le soutien de l'orgue de Jos Majerus, le Basilikachouer Iechternach a illuminé la célébration. Dans la soirée, la veillée-témoignage "Pèlerins d'Espérance" a permis d'entendre les paroles fortes de Natalie Saracco.

Ce 10 mai 2025, c’est dans la grande tradition de l’Ancien Testament que s’est ouverte l’Octave jubilaire, au son grave du cor des Alpes, descendant de la corne de bélier qui retentissait pour annoncer les grandes fêtes juives, et notamment les années jubilaires tous les 50 ans (*). Sur le parvis, avant le début de la procession, les pèlerins s’étaient rassemblés pour écouter un trio de cors venus spécialement pour l’occasion.

Quelques minutes avant, dans la cour intérieure, le cardinal Jean-Claude Hollerich, tout juste rentré de Rome, avait tenu à être présent pour l’inauguration de la tente qui abrite comme chaque année la librairie et le Pilger-Café. Après quelques mots sur l’importance de la lecture, l’archevêque de Luxembourg a terminé avec humour : « et je crois que nous pouvons dire que nous avons bien travaillé à Rome ! »

Pendant ce temps la foule des grands jours avait petit à petit pris place dans la cathédrale. Un soleil radieux illuminait la nef. Une joie communicative régnait et l’on sentait monter des cœurs une action de grâce sincère pour l’élection du pape Léon XIV et pour l’Octave jubilaire qui s’ouvrait dans un si beau contexte. Monseigneur Leo Wagener a commencé son homélie en exprimant ce que ressentaient les fidèles : « Cher Cardinal, nous sommes heureux que vous soyez de retour ! » provoquant les applaudissements de l’assemblée. Puis notre évêque auxiliaire, qui prêchera l’Octave cette année, a mis l’accent sur l’Espérance chrétienne, qui n’a rien à voir avec l’optimisme, mais qui sait que nous sommes dans la main d’un Dieu qui nous aime et avec qui nous pouvons marcher main dans la main. « L’Octave est un cadeau du Ciel, car Dieu sait que nous avons besoin de petits signes d’Espérance », a-t-il expliqué, avant de préciser que Marie incarne le fondement de l’Espérance chrétienne. « le Seigneur est avec toi, dit l’Ange à la Vierge. Et ce qui est dit à Marie est dit à chacun d’entre nous. L’Espérance n’a pas besoin de beaucoup de mots. »

À l’issue de la célébration, nous avons retrouvé par bonheur Mona, une jeune baptisée de Pâques : « J’essaye d’entretenir ma foi et pour cela c’est important de la vivre personnellement et aussi en communauté. Et je découvre cette tradition de l’Octave que je ne connaissais pas. C’est magnifique, je suis très émue. » Sur le parvis, un couple âgé explique : « Nous venons depuis que nous sommes enfants car c’est une tradition importante pour nous, Luxembourgeois. Mais nous ne savions pas que c’était une année jubilaire. Nous reviendrons au cours des jours qui viennent, c’est sûr ! ».

Jeunes ou vieux, nouveaux convertis ou croyants de longue date, soyons sûrs de notre Espérance : le Seigneur est avec nous.

_{(*) Le mot jubilé vient de l’hébreu yōbēl, qui signifie bélier.}

Ce soir, la cathédrale reste ouverte pour la Nuit des cathédrales. Les jeunes se retrouvent à 22 heures à Junglinster pour leur pèlerinage nocturne qui se terminera dimanche 11 mai à 7 heures 30 à la cathédrale par la messe célébrée par Mgr Hollerich.