Une joie communicative régnait chez les Sœurs Franciscaines ce jeudi 2 février, fête de la Présentation de Jésus au temple, également Journée mondiale de la vie consacrée. Des représentants des différentes communautés religieuses, venus de tout l’archidiocèse, étaient réunis autour du Père Cardinal Jean-Claude Hollerich et de son auxiliaire Mgr Leo Wagener.

Après un repas permettant de se retrouver ou de nouer de nouveaux liens, l’après-midi a été lancée par une conférence du Père Cardinal sur le déroulement du synode sur la synodalité, dont la première partie s’est tenue à Rome en octobre dernier. « Le synode des évêques a été précédé dès 2021 du synode du peuple de Dieu, a tenu à rappeler le Père Cardinal, et la deuxième session se tiendra en octobre 2024. L’essentiel était pour nous de laisser souffler l’Esprit-Saint, de se mettre à son écoute. Aussi le synode a-t-il commencé par une retraite de trois jours. »

L’organisation de ce synode était hors normes, bien différente des précédents. À l’entrée de la salle du synode, une reproduction du Christ de San Damiano accueillait les participants, celui-là même qui avait exhorté Saint François d’Assise : « Va et répare ma maison ». « Le travail était organisé autour de tables rondes de dix à douze personnes, réunies en fonction de la langue véhiculaire choisie, a expliqué le Père Cardinal. Après une prière, le texte en discussion était lu puis médité en silence. Un premier tour de table permettait à chacun de donner son opinion. Puis un second tour de table donnait l’occasion d’exprimer en quoi ce qui avait été dit par l’un ou par l’autre l’avait touché personnellement. » De cette manière chacun pouvait reprendre une idée qu’il n’avait pas originellement exposée.

Quel lien entre l’organisation du travail du synode et la vie consacrée ? « Souvent, vos décisions sont travaillées avec toute la congrégation, c’est la raison pour laquelle les congrégations sont un des piliers de la synodalité », souligne le Père Cardinal qui conclut en invitant à la prière.

Le 21 janvier dernier, le Saint Père a officiellement ouvert lors de l’Angelus une « année de la prière », en préparation de l’année sainte de 2025. Tout au long de cette année, les différentes communautés de vie consacrée au Luxembourg, vont proposer aux fidèles des chemins de prières, pour que l’Église soit toujours plus docile à l’action de l’Esprit Saint.